Facebook : alimenté entièrement par des énergies renouvelables ?
Actuellement, de plus en plus de grandes firmes se lancent le défi d’utiliser uniquement des énergies renouvelables. Facebook a également décidé d’entreprendre ce geste. En effet, en 2018, cette firme américaine avait annoncé son intention de se servir uniquement des énergies renouvelables. Durant cette même année, elle affirmait qu’elle avait réussi à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 75 %. Ainsi, elle a souhaité poursuivre cette action et utilise uniquement de l’énergie renouvelable comme source d’électricité jusqu’en 2020. Récemment, l’entreprise a révélé l’atteinte de cet objectif. Cette utilisation de l’énergie verte constitue une marche conséquente vers la neutralité carbone.
Pourquoi Facebook s’oriente dans les énergies renouvelables ?
Les numériques consomment une certaine quantité d’énergies et participent aux émissions de CO2. Cela constitue une préoccupation environnementale dans plusieurs pays, voire dans le monde. Pour cette raison, plusieurs entreprises technologiques s’engagent à lutter contre le réchauffement climatique à travers différentes actions. Facebook a donc décidé de se rallier à cette cause et de montrer sa responsabilité environnementale.
En avril 2021, Facebook a fait une grande annonce concernant l’utilisation de l’énergie verte dans ses bureaux et ses centres. Ce réseau social promet une utilisation de cette énergie verte pour sa croissance future. Son prochain objectif vise même à obtenir une empreinte carbone neutre jusqu’en 2030 pour toute sa chaîne de valeur.
Ce choix vers une alimentation complète par des énergies renouvelables est poussé par le changement climatique que traverse le monde.
Quelle est la structure adoptée pour atteindre cet objectif ?
Pour atteindre la neutralité carbone et continuer dans l’utilisation d’énergie verte, Facebook se lance dans l’investissement pour les énergies éoliennes. D’ailleurs, dans un de ses communiqués, il affirme avoir réalisé un investissement de 8 milliards de dollars dans des projets environnementaux. Outre générer des emplois pendant et après leur réalisation, ces projets favorisent la production de panneaux solaires et éoliennes. Cet investissement a permis entre autres la création de 63 nouvelles centrales solaires et éoliennes. La firme avance même qu’elle fait partie des grands acheteurs des énergies renouvelables. En effet, elle a contracté une production de 6 GW d’énergie solaire et d’énergie éolienne. Ces contrats sont réalisés dans plusieurs pays et États. Cette initiative démontre la volonté de la firme de se lancer dans la protection de l’environnement.
Le crédit carbone et sa réduction de CO2
Le crédit carbone est un terme très connu dans tout projet de réduction de gaz à effet de serre. Il s’agit d’une unité équivalente à la production d’une tonne de carbone. Ainsi, une entreprise possédant beaucoup de crédits carbone signifie qu’elle a émis moins de tonnes de carbone. Elle peut vendre ses crédits auprès d’autres entreprises afin que celles-ci puissent augmenter leur marge d’émissions.
Même si ce système cherche à combattre le phénomène de réchauffement climatique actuel, il est assez contesté. Certains le désignent comme « droit à polluer ». Selon eux, il ne permet pas de remédier directement à la source des émissions de gaz à effet de serre. Mais avec une offre excédant à la demande, certaines entreprises préfèrent s’orienter vers l’achat d’énergie verte. Celle-ci est moins chère et nécessite moins d’investissement.
L’émission de CO2 de Facebook s’élevait à plus de 250 000 tonnes en 2019, contre plus de 56 000 tonnes en 2017. Cela s’expliquant par la forte consommation de ses data centers. Mais la baisse en 2019 peut se justifier par l’usage de plus de 80 % d’électricité verte. En ayant injecté des milliards dans ce secteur de l’énergie renouvelable, l’entreprise cherche à réduire ses dépenses en CO2.
Le chemin vers cette alimentation 100 % renouvelable
L’alimentation via 100 % d’énergies renouvelables ne s’est pas faite en quelques mois. Ce travail a pris plusieurs années à la firme. En effet, Facebook a commencé à diminuer de 59 % ses émissions de CO2, en 2019, par rapport à 2017. Puis, il a affirmé utiliser 86 % d’énergies renouvelables pour ses data centers et ses différentes activités. A ce moment, il a obtenu la première place en tant que grand acheteur d’énergies renouvelables aux Etats-Unis. Cela lui a aussi valu la deuxième place de grand acheteur mondial, selon Bloomberg NEF. Il a conçu des solutions d’économie d’énergie pour diminuer la consommation d’énergie dans ses installations. Facebook propose une option végane ou végétarienne dans 50 % de ses plats principaux. Cela favorise une baisse d’émissions de CO2 liées à l’élevage.
C’est en poursuivant ces actions et en encourageant le développement des énergies renouvelables qu’il a pu obtenir le résultat actuel. Pour cela, ce grand géant numérique a expliqué tous les investissements réalisés. Il a contribué à la mise en place d’une ferme solaire au Texas, pouvant produire environ 300 MV. De plus, il a investi dans des projets sur la restauration de l’eau pour rétablir jusqu’à 206 000m3/an au Nouveau-Mexique et en Oregon. Il est également l’initiateur du « Climate conservation map » pour faciliter le partage des informations relatives au climat.
Un système pour récupérer de la chaleur
Dans sa chaîne et dans ses activités, Facebook devait une grande partie de ses émissions de CO2 à ses data centers. Mais la firme de Mark Zuckerberg décide de réparer ces émissions via certaines infrastructures. Elle crée des installations contribuant à la récupération de chaleur pour son centre de données au Danemark, plus précisément à Odense. Cette infrastructure permet de récupérer la chaleur des serveurs et de la rediriger. Cela produit 100 000 MWh d’énergie annuelle, ce qui peut alimenter près de 6900 foyers. Elle a même notifié que ce centre de données utilisait uniquement de l’énergie renouvelable.
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